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Communiqué de presse | Fait marquant

Programme de recherche exploratoire Numérique pour l'Exascale (PEPR NumPEx)


France 2030 : le gouvernement investit plus de 40 millions d’euros sur 6 ans dans le Programme de recherche (PERP exploratoire) NumPEx (Numérique pour l'Exascale). Grâce à son implication en calcul intensif et en analyse de données, notre laboratoire participe activement à ce PEPR qui vise à doter la France des briques logicielles nécessaires à l’accueil d’un supercalculateur exascale et au développement des technologies souveraines associées.

Publié le 24 février 2023
Lancé le 24 février 2023, le programme de recherche NumPEx (Numérique pour l’exascale) a pour objectif de développer les solutions logicielles permettant d’exploiter les capacités de ces futurs supercalculateurs français et européens. Financé dans le cadre de France 2030 à hauteur de 40,8 millions d’euros, il est co-piloté par le CNRS, le CEA et Inria. Le programme de recherche constitue une des actions que décline le Gouvernement pour développer et se doter de capacités de calcul exascale, mais également préparer les générations de supercalculateurs futurs, en lien avec les technologies quantiques et d’intelligence artificielle.

Le calcul haute performance (HPC) permet de résoudre des problèmes vastes et complexes inaccessibles aux technologies de calcul usuelles. Il traite pour cela de grandes quantités de données, à très grande vitesse, en combinant la puissance de nombreux processeurs. La nouvelle génération de superordinateurs, dite exascale, peut effectuer plus d'un milliard de milliards (1018) de calculs par seconde. L’utilisation de ces machines repose notamment sur des logiciels capables d’utiliser ces capacités de calcul pour réaliser des simulations et des modélisations.

Les domaines d’application utiles à notre quotidien ne manquent pas. Ils concernent en particulier :
• la médecine : développement plus rapide de médicaments et vaccins, meilleure compréhension de la circulation des épidémies ;
• l’étude du climat et la protection de l’environnement : simulations de l’évolution du climat, des océans et glaciers, optimisation de champs d’éoliennes, réduction de l’impact climatique et environnemental des combustions ;
• l’aéronautique et les transports : optimisation de l’aérodynamique et des moteurs d’avions et de fusées, apprentissage automatique des voitures à conduite autonome, test de sécurité ;
• Ou encore dans la sûreté : évaluation des risques sismiques, prévention et lutte contre les incendies et les explosions.

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