Le jury, composé de personnalités indépendantes, représentantes du monde scientifique et industriel français, a choisi de récompenser plusieurs projets novateurs :
Le 1
er prix en calcul avancé est attribué au chercheur
Jean-Christophe Hoarau, actuellement en post-doctorat à l’ONERA (Office national d’études et de recherches aérospatiales) pour ses recherches sur l’atomisation des jets liquides.
Le 2
nd prix en calcul avancé distingue
Ivan Duchemin du laboratoire Modélisation et Exploration des Matériaux à l'Irig.
Sa recherche concerne la description de la matière au moyen de calculs dit «
ab initio », c’est-à-dire basés exclusivement sur les principes fondamentaux de la mécanique quantique. C’est en effet en descendant au niveau des phénomènes les plus élémentaires que l’on peut simuler finement les matériaux et les caractériser, afin de proposer des solutions plus performantes. Le travail d’Ivan est particulièrement intéressant par le fait qu’il conçoit des algorithmes fondamentalement plus efficaces, tout en les implémentant sur des machines parallèles, jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de cœurs, de manière a reproduire le plus fidèlement possible les conditions réelles d’utilisation de ces matériaux.
Le prix Atos – Joseph Fourier vise à récompenser le travail des chercheurs, universitaires et industriels dans deux domaines stratégiques : L’Advanced Computing (supercalcul, calcul quantique, edge computing) et l’Intelligence Artificielle, avec un accent sur la Décarbonation avec pour objectif de participer à une accélération positive de la recherche et de l’innovation.
Le Prix Atos – Joseph Fourier est un concours annuel pour les scientifiques du monde entier, qui postulent individuellement ou en équipe à leurs concours locaux Fourier.
Par le biais de ce concours, Atos soutient l’innovation dans le domaine de la quantique, de la simulation et de l’analyse informatique qui débouchera sur des applications industrielles tangibles au cours de notre vie. Le prix rend hommage au mathématicien Joseph dont les travaux au XVIIIe siècle ont largement contribué à la modélisation mathématique des phénomènes physiques.