L’application de cette découverte va être d’autant plus intéressante pour la mise en œuvre de techniques sophistiquées comme la RMN 2D ou 3D pour lesquels la longueur des temps d’expérience est pénalisante. La contrainte en temps est pourtant intrinsèque aux lois de la physique : il faut bien qu’entre deux impulsions de champ, l’aimantation des noyaux ait relaxé ! La méthode du SCIB consiste à utiliser une impulsion d’excitation sélective en fréquence spécifique d’un signal du
13C au lieu de l’impulsion large bande traditionnelle. La relaxation longitudinale de l’aimantation du
13C excité est ainsi nettement accélérée, ce qui permet d’enchaîner plus rapidement les excitations successives. La démonstration expérimentale de la méthode a été réalisée sur des protéines à l’état solide, où un gain en temps allant jusqu’à 45% a pu être observé.